Mais pourquoi tant de haine à l'égard de Skype ?

Logiciel aux fonctions de base gratuites permettant de discuter de vive voix via Internet avec le reste du monde, faire du chat ou de l'échange de fichiers et qui plus est disponible pour les systèmes GNU/Linux, Mac OS X et Windows, Skype pourrait poser de sérieux problèmes de confidentialité pour ses utilisateurs. Alors que Skype vient d'être racheté par eBay et que plusieurs millions d'internautes utilisent déjà ce service, un nombre croissant d'organisations dont le ministère de l'Enseignement supérieur (voir article sur 01net :Skype banni des facs par la sécurité nationale) et certaines entreprises considèrent ce logiciel comme "persona non grata" au sein de leur réseau.

Visiblement, c'est la sûreté des échanges qui est remise en question.
L'éditeur de Skype affirme que l'intégralité des données échangées par le client de VoIP (voix sur IP) sur Internet est crypté et exploite l'algorithme AES au sein du protocole PPP (protocole point à point) mais rien ne prouve que son implémentation soit satisfaisante, voire sans porte dérobée (mode parano activé).

Le protocole employé pour la transmission des discussions, chat et transfert de fichiers est basé sur un maillage peer to peer, prévoyant que chaque utilisateur de Skype peut servir de relais dans certaines conditions, l'ordinateur du voisin risquant alors contenir des données dont il n'est pas propriétaire et dont il pourrait potentiellement exploiter le contenu.
Nul ne sait d'ailleurs réellement quel chemin empruntent ses propres informations étant donné le secret qui entoure la gestion du routage de Skype.

Reste à souhaiter pour les utilisateurs de Skype qu'aucune faille majeure et non divulguée ne sera exploitée prochainement.